Ardeur et vacuité de Nathalie Gassel

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Vie et survie après la vie de la mère J’avais le choix entre une distraction sans joie et sans ardeur qui me permettait de fuir au dehors ou les émotions denses et pensantes du dedans. Mais rien qui intéressa la satisfaction du besoin brûlant, authentique et frustré d’une compagnie agréable. Ce manque prenait une grande place, il donnait à presque tout une atmosphère de vacuité, de lenteur et de vide. (p. 9)

Des années d’insignifiance de Nathalie Gassel

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Écrire le Sang d’encre indélébile de l’enfance-enfer Au début était l’enfer ! C’est ainsi que je vois l’enfance. (p. 9) Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, dans Des années d’insignifiance, d’emblée l’état d’esprit est donné. Pas question de la nostalgie du prime âge insouciant, mais de l’horreur de la damnation familiale où l’impossibilité d’aimer le dispute à l’impossibilité de communiquer : les petites années sont le puits profond du pas grand-chose.