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La cérémonie de remise du Prix Éthiophile 2017 attribué à Guy Alexandre Sounda

L’association Éthiophile a décerné son prix littéraire, le 30 octobre, au Procope

Le lauréat du Prix Éthiophile 2017 Guy Alexandre Sounda, , le président de l’association le professeur Papa Samba Diop, le président de l’édition 2017 l’écrivain Daniel Maximin

Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, présenté « avec une réelle émotion, mais sans solennité » (selon ses mots), par le professeur Papa Samba Diop, cet événement aussi chaleureux qu’élégant s’est déroulé dans le salon Diderot, au premier étage du Café Procope…

… le plus ancien café-restaurant de Paris, rue de l’Ancienne-Comédie française.

Guy Alexandre Sounda lisant Confessions d’une sardine sans tête et professeur Papa Samba Diop, cérémonie de remise du Prix Éthiophile 2017, Café Procope, 30 octobre 2017

Le lauréat 2017 est Guy Alexandre Sounda pour son premier roman Confessions d’une sardine sans tête, paru en 2016, aux Éditions Sur le fil. Un texte puissant, original et fascinant auquel Les vagabonds sans trêves ont consacré un article (lire ici).

Daniel Maximin et Guy Alexandre Sounda, Prix Éthiophile 2017, Café Procope

Le trophée du Prix Éthiophile, créé par Annick Assémian, a été remis à Guy Alexandre Sounda par le romancier, poète et essayiste français Daniel Maximin qui est le président de cette présente édition.

Daniel Maximin et Guy Alexandre Sounda, Prix Éthiophile 2017

L’intervention de Daniel Maximin, riche de conseils, fut illuminée par l’énergie du poème Commune présence de René Char :
Hâte-toi
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance

La professeure Lilyan Kestelooot et Guy Alexandre Sounda, Prix Éthiophile 2017

La professeure Lilyan Kesteloot, chercheuse belge, spécialiste des littératures africaines francophones, a gracieusement donné le chèque en déclarant avoir apprécié la qualité de style des Confessions d’une sardine sans tête.

Daniel Maximin et les directeurs de la compagnie Volubilis : la dramaturge et artiste de spectacle Véronique Essaka-De Kerpel et Ludovic Parfait Goma

La musique et le chant étaient de la fête, notamment avec le talentueux danseur, chorégraphe, conteur, musicien Ludovic Parfait Goma de la compagnie Volubilis.

Le lauréat 2016 était le Haïtien Makenzy Orcel avec L’ombre animale, publié chez Zulma.

Et le Prix spécial du Jury de cette édition avait été attribué à la Camerounaise Hemley Boum pour Les Maquisards, paru aux éditions La Cheminante.

Je me dois de préciser que le Prix franco-ivoirien Éthiophile unit deux capitales : Abidjan, haut lieu des Arts et des Lettres de l’Afrique francophone et Paris, siège de l’édition française. Pour son jury international, composé de critiques, d’écrivains et d’universitaires et présidé par l’africaniste Papa Samba Diop, il s’agit de récompenser  et de promouvoir des œuvres littéraires exigeantes (romans, contes, nouvelles, poésies, théâtre, essais, biographie) d’Afrique, de la Caraïbe et de l’océan Indien.

Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, en hommage aux excès aussi assassins que fabuleux de l’extraordinaire antihéros des Confessions d’une sardine sans tête de Guy Alexandre Sounda, une magnifique chanson de Léo Ferré : La folie.