Ouvrir la voix d’Amandine Gay entre Bruxelles et Saint-Denis
Hommage vagabond à une aventure qui inspire
Hommage vagabond à une aventure qui inspire
Je suis venue, j’ai vu et je voudrais revoir Cher tout le monde, femmes hommes et tant d’autres, il y a deux mois, j’ai consacré un article au long métrage de la réalisatrice française Amandine Gay. Étant donné que je ne l’avais pas vu, il s’agissait d’exposer une démarche documentaire qui, depuis, déchaîne l’enthousiasme : les projections d’Ouvrir la voix en France, en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Italie, se font à guichet fermé et les articles se multiplient dans la blogosphère et les médias mainstream, comme le montre la page Facebook dédiée au film.
À l’injonction : sois Noire et tais-toi ! Une jeune réalisatrice française répond : non ! Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, il me tarde de voir le documentaire Ouvrir la voix d’Amandine Gay qui donne, deux heures durant, la parole à une vingtaine de femmes noires résidant en Belgique et en France. Des intervenantes, entre dix-huit et cinquante ans, s’y racontent et racontent leur vision du quotidien : école, travail, discriminations, sexualité, représentation de soi et des autres, prises de conscience…