Cantique de l’acacia de Kossi Efoui

07/05/2018

By Christophe-Géraldine Métral

L’écrivain et dramaturge Kossi Efoui, auteur de Cantique de l’acacia, à la Foire du Livre de Bruxelles, le samedi 24 février 2018

l’inspiration femme forgeant le sens poète

Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, en célébrant la résistance des femmes aux oppressions sociopolitiques, Cantique de l’acacia, le cinquième roman de l’écrivain et dramaturge Kossi Efoui, s’attache à la vérité inaperçue de certaines régions du monde, dont on sait comment les habitants meurent, mais guère comment ils vivent, avec quelle matière sont tissés leurs bonheurs, quel soin invisible sont élastiquées leurs audaces, raccommodées patiences.
Dans la pesanteur des ténèbres, qui sont parfois les coulisses de Bonne Fortune, Io-Anna attendait l’enfant. (p. 29)

Christiane Yandé Diop (directrice de la maison d’édition Présence africaine ) et Kossi Efoui, Salon du livre de Paris, dimanche 18 mars 2018

Trois femmes d’une même famille : Grace, la grand-mère ; Io-Anna, la mère ; Joyce, la petite-fille. Trois, ainsi qu’il en va, dans les mythologies, des déités et des monstres. À moins que ce ne soit comme le nombre de sommets du triangle du pubis, le delta du mystère de la génération. Toujours est-il que pour celles qui sont sous le joug de la loi patriarcale – car, représentation de l’honneur des hommes, les terres fertiles, les vaches et les femmes sont la propriété de la famille qui les marchande (p. 70) –, le ressort est la fuite. D’ordinaire qualifiée de ruse du faible, mais sous la plume de Kossi Efoui, elle est fugue du génie animiste :
[…] toute chose palpite, tout ce qui existe palpite, la machine à coudre, les fils à coudre, les tissus, le bois, les clous et le bleu clair de l’atelier (p. 114)

Les écrivains et dramaturges Kossi Efoui (Cantique de l’acacia) et Gaël Octavia (La fin de Mame Baby), le blogger LaRéus Gangoueus, Foire du livre de Bruxelles, samedi 24 février 2018

Dans Cantique de l’acacia, les héroïnes, aux prises avec une réalité tragique, ont à cœur de témoigner une attention magique au corps et d’affirmer la dignité évidente et occulte du terrestre. Leur sensibilité ouverte à l’ici-bas accorde du prestige à la vulnérabilité, de l’heureux à la faculté d’être affecté et affectant sous toutes les formes. Leur désir intime de faire, bel et bien, lien et œuvre humain complexe est ce que la morale oppressive interdit. Le sens de la joie, le goût de l’incertitude, la fièvre de la danse et d’aimer s’apparentent à un scandale intolérable aux yeux des garants du système de domination. Décidément, il faut le dire et le redire, le désordre de l’ordre établi est une insulte à l’intelligence du désordre.

Khalid Lyamlahy (Un roman étranger) et Kossi Efoui (Cantique de l’acacia), Foire du livre de Bruxelles, 23 février 2018

Le récit aussi poétique que lacunaire se déroule au Ghana, au Togo et en Côte d’Ivoire, trois pays, dont les noms importent moins que le fait que les frontières ont été façonnées par le fouet de l’autorité colonisatrice (p. 279), de la même façon que les limites de l’être féminin sont arrêtées par la mentalité patriarcale, pas partout héritée, mais férocisée par l’interminable période des occupations coloniales. Et, sûr, sauver sa peau femme de cette façon, c’est sauver l’humanité !

Kossi Efoui lisant son roman Cantique de l’acacia, Salon du livre de Paris, samedi 17 mars 2018

Cantique de l’acacia débute comme un conte éclairé…
La vérité, dit Grâce, il faut se mettre à trois pour faire un enfant : le mâle, la femelle et l’Invisible – dont les traces sont partout cachées dans le paysage, dans les eaux où les femmes vont tremper leur sexe, dans les troncs des arbres contre lesquels elles vont se frotter nues, ou bien là-bas –, cet îlot dont on apercevait la crête par la fenêtre du deuxième étage : l’île aux Acacias où les femmes, il n’y a pas si longtemps, allaient enfouir le placenta des nouveau-nés avant d’y planter un acacia. (p. 11)

Un conte de la contiguïté des éléments, de la communion du vif et du mort, de la circulation des paroles et des silences, de la tresse indénouable du passé, du présent et du futur, de l’accouchement simultané du beau et du laid, du juste et de l’ignoble, de l’extra et de l’ordinaire – en habit lunaire – des femmes s’adonnant à l’art de rêver les enfants et maints autres soucis mystérieux du temps d’avant l’industrie et les plantations de palmiers à huile qui ont remplacé les acacias et exilé les familles. Le rituel de l’île aux Acacias reconnaissait la fonction magique du corps concepteur qu’il soit territoire ou femme, terre et mère unes signifiant le principe de fertilité d’essence divine : une énergie ambivalente, bonne et redoutable, à la base du cycle obscur de la vie et de la mort. Les ennemis terrifiants de cet autrefois mythifié s’entendent, peut-être, dans l’art de siffler les prénoms des enfants. Si enjoué soit la pratique, elle trouve sa raison d’être dans la ruse mère permettant aux enfants, cachés dans la forêt, d’échapper aux razzias des esclavagistes arabes :
[…] ces prénoms, elles en faisaient des mélodies que pouvaient camoufler les bruits des feuillages agités par le vent et les chœurs d’oiseaux. (page sœur de la douze)

Olivier Rogez, Mamadou Samb, Kossi Efoui, Yvan Amar, Véronique Tadjo, Bessora, Salon du livre de Paris, dimanche 18 mars 2018

Le conte immense de l’immensité animiste que Grace, la grand-mère polythéiste, offre à Joyce, sa petite-fille, enseigne les largesses de la conception du corps antérieure au christianisme. Avant le Dieu unique (« frappé d’isolement », p. 155) et le péché, la puissance sexuelle des femmes se comptait en perles offertes par les amants et glissées à une cordelette autour de la hanche. La descendante du quotidien de souveraineté des femmes et de la transmission orale des savoirs, Grace, la devineresse et guérisseuse, initie Joyce, sa petite-fille nubile, aux formules qui glorifie le pouvoir, de mère en fille, de recréer le cordon ombilical qui est la langue du placenta, le pont de cordes tressées entre l’invisible et le visible, entre l’esprit des choses et le corps des vivants. (p. 17)

Kossi Efoui, Salon du livre de Paris, dimanche 18 mars 2018

Au cours du tête-à-tête initiatique, Grâce, qui est dotée du pouvoir de faire parler les morts (les désincarnés), révèle à Joyce l’histoire de son nom tatoué au bas du dos de sa mère, dès avant son adoption ou sa venue au monde de sa seconde famille, à un âge imprécis entre sept et neuf ans.
La vérité, c’est que parfois, il faut plus d’une mère
pour faire un enfant. Et il a fallu deux mères pour
faire Joyce : la mère de sang et la mère de parole. (p. 27)

Joyce, la toute jeune fille nubile, est l’enfant revenu (p. 27). De la première partie de sa vie, celle qui ne pleure pas conserve une inconscience. À part un frisson dans le dos, cette part de vie est une absence de souvenir, un trou de mémoire en forme de « nébuleuse blanche et irradiante ». Jusqu’à son prénom, tout son passé a été dissout dans le fleuve séparant le Togo et le Ghana, lors du naufrage de la barque surchargée de réfugiés (chaque passager embarquait sur ses épaules un personnage qui n’avait pas besoin de payer, sa propre mort, p. 33). C’était en 2001, l’année des émeutes de la faim dans des pays qui avaient en commun d’appartenir à la bande qui coupe le globe en deux. (p. 31)

Ramcy Kabuya interroge l’écrivain et dramaturge Kossi Efoui, Salon du livre de Paris, samedi 17 mars 2018

La mère de parole de Joyce : Io-Anna a, et comment ! renié sa famille et pris la fuite à bicyclette vers plus de chaleur humaine, après que sa cousine s’est immolée afin d’échapper à un mariage forcé – d’où l’interdit de prononcer le nom de la cousine : une peine post mortem appelée damnatio memoria qui condamne l’âme à l’errance.

Confiance est le chemin de ce qui échappe au malheur (p. 91) dit Io-Anna à sa belle-mère, Grace, la gardienne de la transmission de la parole et de l’histoire à la petite que n’habite pas le souvenir de ses premières années, comme tous les enfants, mais bon, longuement, plus longuement, que l’habituelle amnésie enfantine.

Kossi Efoui, auteur de Cantique de l’acacia, Foire du livre de Bruxelles, vendredi 23 février 2018

La grand-mère qui chante Twa fey, une comptine créole d’Haïti, a fui, en son temps, la machine matrimoniale (p. 161). La lutte de Grace croise la route de Silvano qui, lui, a échappé du destin de pécheur en laissant son village. Répondant oui à la curiosité nomade, à l’appel de l’ailleurs et de la modernité des outils modernes d’expression, il a migré en Côte d’Ivoire.
[…] le voyage, ce qu’on appelle voyage, c’est le désir prénatal. Fabriqué dans le cœur de l’homme depuis l’invisible origine. Même l’homme qui n’a jamais voyagé, l’homme de sa propre terre, l’homme pays, le laboureur, quand il lève un instant les yeux au ciel pour consulter la pluie, et qu’il aperçoit un vol en triangle de canards sauvages, il frissonne d’un incompréhensible tremblement. Et pendant le bref moment que dure le survol de son champ, il devient inconsolable d’une perte dont il n’a pas la moindre idée, ni le moindre nom ni la moindre faim. C’est pourquoi même les peuples sédentaires chantent ce qui se passe, ce qui les éloigne et ce qui revient. Contre le désir de voyage, les lois, les tourments, qu’est-ce que ça peut faire ? (p. 180)

Interview de Kossi Efoui, Salon du livre de Paris, dimanche 18 mars 2018

La voix de Silvano transporte dans les années soixante, période des indépendances africaines et du rock’n’roll – une conjonction véritablement enchantée. Comme Silvano dit : ce sont les seuls événements révolutionnaires du XXesiècle. Parce qu’ils proclamaient que le corps humain retrouvait partout la splendeur verticale, la plénitude du squelette et la joie de la chair, le sens d’une beauté aventure : swing, free style et sacré. (p. 135)

Kossi Efoui, dans les allées du Pavillon des Lettre d’Afrique, Caraïbes et Pacifique à la Foire du Livre de Bruxelles, vendredi 23 février 2018

Vêtements, parures, musiques, insolences, rires faisaient sauter les verrous de la honte de soi. L’Afro-swing était une attitude, (p. 133).

Chapeau et bijoux de Kossi Efoui, Salon du livre de Paris, dimanche 18 mars 2018

Un mouvement décloisonnant, du corps oui, faute, dans bien des cas, faute de pouvoir récupérer les terres expropriées, mais n’empêche, pour les individus, il s’agissait d’une revanche en beauté et en inventivité à portée de main, la réappropriation du corps étant la vraie indépendance que réclamaient les rebelles d’Ayiti. Est-ce pour cette raison que leur geste est la moins célébrée des révolutions du XVIIIesiècle, sauf dans les pays de tradition révolutionnaire ?

Les écrivains Henri Lopes et Kossi Efoui, Salon du livre de Paris, lundi 19 mars 2018

L’autre homme de la vie de Grace, son père, Yao Akato, est mort à quarante ans, après avoir fait fortune à vingt-sept ans, et fréquenté les soirées d’administrateurs coloniaux (p. 151). Les missionnaires organisaient alors la décivilisation : éradication de la spiritualité ancienne, destruction par le feu des objets de cultes polythéistes, masques et symboles de la connaissance autre. Mais bon nombre de fétiches avaient échappé à la destruction dans les bagages des pilleurs de tout poil du patrimoine artistique africain.

Statue reliquaire, Mbete , Gabon, ou République du Congo, barbier-mueller.ch

Devenue photographe, Joyce, l’héritière de ces persévérances et des passions des générations précédentes, travaille sur la déconstruction du Sahel (p. 192). Après un dernier reportage dans le jaune funérarium du Mali où sévit le terrorisme islamiste, retournera dans le pays dont elle ne se souvient pas d’être partie. Au Togo, toujours en dictature, en 2021… Année de « la ruée vers les ossements » où, à la faveur d’un fait divers, réapparaissent les restes des disparus, pendant les émeutes de la faim en 2001, dont on sentait la hantise dans les lieux où s’étaient déroulés les supplices et les assassinats, ainsi que dans les silences des survivants aux interrogatoires des miliciens.

Khalid Lyamlahy (Un roman étranger) et Kossi Efoui (Cantique de l’acacia), Foire du livre de Bruxelles, 23 février 2018

Dans Cantique de l’acacia, le mal procède de la violence institutionnalisée qui ne laisse guère de répit. Il est produit des lois cousues du fil fortifié du mépris de la vie en liberté ou en allégresse, le produit d’une définition négative de l’altérité, perçue non comme une chance, mais un désordre.
Peut-être le mot « étranger » ne fut jamais publiquement prononcé. On se souvenait d’un appel lancé à la vigilance des citoyens « authentiques » pour identifier « les contrefaçons ». (p. 235) 

Le désordre doit être normalisé, en commençant par le corps, la matière tenue à distance (manger avec des couverts, p. 120). Cette normalisation est fascinante, sorcière maléfique d’être une vue de l’esprit ! de l’esprit ivre de lui-même, ivre du rêve de refus de l’imparfaite condition terrestre, de l’aspiration à l’absolu d’être soi par soi, à l’idéal de la pureté dont la poursuite se fait au détriment de l’humain, se cherche dans la déliaison avec le non-lui : le corps respirant et sentant qui s’oppose à sa souveraineté, Mère-Nature qui le borne, les femmes créatrices de vie dont la puissance est fautrice de troubles, autonomie suspecte à reléguer au bas de l’échelle de la société.
Elle comprit comme il était rude pour quiconque d’avoir un corps, d’être devancé par ce corps au monde, de savoir qu’il faudra le porter comme une fatalité dans une histoire qui n’était pas faite pour les corps, qui n’avait pas souci des corps, sinon amoncelés, démantelés, sinon accumulation d’organes, glandes et sécrétions mêlées. (p. 196)

Kossi Efoui présentant Cantique de l’acacia, Foire du livre de Bruxelles, samedi 24 février 2018

Entre parenthèses, dans les pays occidentaux, les mères célibataires – celles qui, auparavant, étaient nommées avec mépris, filles mères – sont un des groupes de la population les plus précarisés. Pourquoi l’assouplissement des mœurs et une plus grande permissivité sexuelle n’ont pas débouchés sur l’amélioration de leur sort ? Le fait est que nous naissons dans une société où la parole et les œuvres de nos mères ont moins d’importance que la parole et les œuvres de nos pères. Notre monde est ainsi organisé. La question des inégalités et des violences qui accablent les femmes, l’analyse de l’organisation patriarcale participe de la réflexion sur le vaste système de hiérarchisation de la condition humaine, avec sa multiplicité de catégories binaires structurant les relations et emprisonnant toute l’activité du vivant dans un dualisme invraisemblable. Cette idéologie, qui impose sa représentation du monde régional comme étant universelle, repose sur l’hybris, le sentiment de démesure condamné par l’Antiquité grecque. La soif de pouvoir n’y est donc pas qu’un fait individuel, mais civilisationnel. Dès lors, dans un monde où la mentalité, en infériorisant certains, uniformise tout le monde, être solidaire, signifie-t-il marcher comme un seul homme ? Ou bien, n’est-ce pas plutôt chercher à développer l’inquiétude partagée, l’écoute du proche qui invite au respect du lointain ? Afin de dépasser ce modèle de société d’exclusion et de disqualification des différences qui divisent, ce piège de la modernité synonyme de clivages, pourquoi ne pas développer la solidarité avec la richesse humaine et vivante ? Sauf que la perversité de ce système complexe d’oppressions, sa force, est la mise en concurrence des opprimés de manière à ce qu’ils s’acharnent sur plus opprimés qu’eux. Ainsi, l’absence de justice sociale scelle l’oubli de l’oubli de la solidarité avec le non-humain dont la prédation sans limite n’est pas une conséquence du capitalisme. C’est l’inverse : la banalisation de l’idée de toute-puissance amène la division funeste du travail dans l’économie capitaliste. Derrière les formes physiques, brutales de violence sociétale, il y a la jouissance intellectuelle du dominant à s’imaginer supérieur, plus parfait, donc, séparé, figure, au-dessus de l’autre, sur le modèle de la substance divine…

Cantique de l’Acacia de Kossi Efoui, Foire du livre de Bruxelles 25 février 2018

Comment en sortir ? En ré-injectant de l’humain, de la singularité plurielle inattendument. Comme dans Cantique de l’acacia où la narration fragmentaire, diamétralement déroutante et la temporalité non linéaire, elliptique et projective du récit sont à l’image de la vie de Joyce : origine perdue et filiation magico-affective. Musique de l’inquiétude du sort de tous et mystique de l’envergure du lien de tout, l’écriture blues est incantatoire, insoumise, subtile et sibylline.
Car tout événement vient au monde par deux chemins : le chemin de l’aller qui est celui de faits, et le chemin du retour, où les faits se transforment en mots, chansons, paraboles, contes, devinettes, proverbes, prophétie, mythes. (p. 91)

Kossi Efoui, auteur de Cantique de l’acacia, à la Foire du Livre de Bruxelles, dimanche 25 février 2018

En un continuum d’harmonies polyphoniques allant de l’impalpable au plus dense, l’écriture donne à pressentir, derrière la manufacture de la mort, la voie de la créativité humaine comme poétique de la circulation vitale, des courants de surface et de profondeur réinterprétant les entremêlements de l’union libre et la réunion euphorique jusqu’aux os. Vivant de couleurs et lumières, vibrant d’odeurs, et de saveurs, ce roman puissant, d’une beauté saltatoire, emporte, comme ses envols d’oiseaux, de tableau en tableau, fruits du mouvement naturel et étrange d’une matière, obscurément lumineuse, qui buissonne ou plutôt s’étend d’une façon dérobée ou souterraine, comme si des rhizomes de l’incertitude accouchaient de bulbes ou scènes riches de l’interpénétration des destins et du fantastique rapport à la mémoire des éprouvés, dans lesquelles les effets d’imprécisions, de lenteur, de fulgurance, d’incomplétude, de distorsions traduisent un univers, authentiquement vaudou, de multiplicités, de concomitances des conditions (morts et vivants), des énergies, des états de conscience, des périodes historiques…

Kossi Efoui dédicace Cantique de l’acacia, Foire du livre de Bruxelles, samedi 25 février 2018

Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, je vous rappelle qu’en février 2018, l’écrivain et dramaturge Kossi Efoui a accordé aux Vagabonds sans trêves une interview intitulée : il faut que les hommes disent leur souffrance de vivre dans la société patriarcale (lire ici). On se quitte avec le délicat sentiment de rétro du compositeur de jazz britannique Matthew Halsall et Together.

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