Vous parlez mal le français, mademoiselle

Publié Publié dans et moi émois et moyes

L’histoire des deux années en une à l’université — Vous parlez mal le français, mademoiselle ! Depuis quand êtes-vous en Belgique ? Celui qui prononce ces mots est un professeur de la fac de sciences éco de l’UCL. Me broie la tête illico sa voix cataclysme niant le moteur de toujours. J’ai vingt ans. Je viens de rater la deuxième. Électrochoquée, je, muette, dévisse, en roue libre, conscience expulsée du corps, cerveau devenu shaker que les répliques de la voix n’en finissent pas de secouer.

Entretien avec Véronique Clette-Gakuba, chercheuse en sociologie (2/2)

Publié Publié dans entretien compris

Des silences appris ou circuler en chair et en os dans l’impensé… Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, voici la troisième et dernière partie de l’échange avec la sociologue Véronique Clette-Gakuba, chercheuse à l’Université libre de Bruxelles. Si vous souhaitez prendre connaissance des deux premières parties, explorant, au travers d’exemples tirés de nos expériences, les enjeux et les paradoxes de la construction sociohistorique qui catégorise l’humanité en subordonnant le Noir au Blanc, étant entendu que les deux notions sont inséparables, c’est ici et ici.

Interview de Colette Manirakiza, la coiffeuse multiculturelle

Publié Publié dans vagabonds experts

La voie du cheveux et de la sagesse Les vagabonds sans trêves : Merci Colette Manirakiza d’accepter l’exercice de décryptage de la situation suivante : quand j’étais petite, en primaire, je sentais certains professeurs mécontents que je sois première de classe. Une institutrice en particulier était vraiment désagréable. Quand je me bornais à rester à la deuxième place, elle redevenait correcte. Avez-vous vécu une situation similaire ?

J’ai la chance d’avoir le physique parfait pour les entretiens d’embauche : décryptage par Astérie Mukarwebeya

Publié Publié dans vagabonds experts

Du malaise des uns et des autres qui est ni uniforme ni monolithique Les vagabonds sans trêves : Merci Astérie Mukarwebeya d’avoir accepté l’exercice de décryptage de la situation suivante : à une amie que je connais depuis quinze ans, c’est-à-dire depuis l’université, je confie être en butte à un schéma récurrent sur le terrain professionnel.