La cérémonie de remise du Prix Éthiophile 2017 attribué à Guy Alexandre Sounda

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L’association Éthiophile a décerné son prix littéraire, le 30 octobre, au Procope Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, présenté « avec une réelle émotion, mais sans solennité » (selon ses mots), par le professeur Papa Samba Diop, cet événement aussi chaleureux qu’élégant s’est déroulé dans le salon Diderot, au premier étage du Café Procope…

La Sonate à Bridgetower d’Emmanuel Dongala

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De l’apparition romanesque du dédicataire fantôme Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, sept ans après Photo de groupe au bord du fleuve, Emmanuel Dongola publie La Sonate à Bridgetower. Dans les remerciements, à la fin du livre sous-titré Sonata mulattica (comme l’est la sonate), l’auteur, né d’une mère centrafricaine et d’un père congolais, écrit que ce roman est le fruit de plusieurs années de recherches.

Je suis vivant de Kettly Mars

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De quelles destructions intimes les fous et les non-fous sont-ils le réseau de non-dit ? Le 14 décembre dernier, la suisso-gabonaise Bessora, l’haïtienne Kettly Mars et la rwandaise Scholastique Mukasonga étaient invitées par Bozar, à Bruxelles, dans le cadre d’une conférence intitulé Être écrivaine : des mots et des maux. Interrogé par l’écrivaine belge Geneviève Damas, le trio a livré sa vision de la vocation d’écriture. Une chic occasion de reparler de Kettly Mars. Dans l’article du poème Résistances, j’ai dit avoir apprécié Saisons sauvages et Fado, deux romans puissants et troubles dans lesquels elle donne corps à des figures de femmes transgressives, aussi tangibles qu’insaisissables […]

Des années d’insignifiance de Nathalie Gassel

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Écrire le Sang d’encre indélébile de l’enfance-enfer Au début était l’enfer ! C’est ainsi que je vois l’enfance. (p. 9) Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, dans Des années d’insignifiance, d’emblée l’état d’esprit est donné. Pas question de la nostalgie du prime âge insouciant, mais de l’horreur de la damnation familiale où l’impossibilité d’aimer le dispute à l’impossibilité de communiquer : les petites années sont le puits profond du pas grand-chose.