Des années d’insignifiance de Nathalie Gassel

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Écrire le Sang d’encre indélébile de l’enfance-enfer Au début était l’enfer ! C’est ainsi que je vois l’enfance. (p. 9) Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, dans Des années d’insignifiance, d’emblée l’état d’esprit est donné. Pas question de la nostalgie du prime âge insouciant, mais de l’horreur de la damnation familiale où l’impossibilité d’aimer le dispute à l’impossibilité de communiquer : les petites années sont le puits profond du pas grand-chose.

Lydie Moudileno ou penser l’Afrique à partir de sa littérature

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Bienvenue dans les bibliothèques des littératures africaines Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, Lydie Moudileno a un doctorat de l’université de Berkeley en Californie et elle est professeur de littérature française et de littérature comparée à l’Université de Pennsylvanie (Philadelphie, USA), dont elle a dirigé le Centre d’Études Africaines pendant plusieurs années. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la littérature africaine et antillaise de langue française, dont L’Ecrivain antillais au miroir de sa littérature, paru aux éditions Khartala en 1997 et Parades postcoloniales – La fabrications des identités dans le roman congolais paru dans la collection Lettres du Sud aux […]

Rachel Silski – Le sujet couleur

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Juste peindre… juste En évoquant la genèse de ses émotions esthétiques : le livre et, au début de l’adolescence, la contemplation des grands maîtres, à la faveur de visites solitaires au musée, Rachel Silski exprime une dette d’être que vient grossir sa pratique psychothérapeutique non dogmatique, puisqu’il s’est agi, pour elle, de circuler dans différentes visions de la psyché et des entretiens que ces courants privilégient avec l’humain. 

Le poète Jacques Sojcher entre Verlaine et Baudelaire (2/2)

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Et voilà comment Très doucement est aussi Éros errant Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, à la lecture d’Éros errant, recueil accompagné par les dessins de Richard Kenigsman, on peut se demander où ranger la plume philosophe qui, avec humour, fugue dans un galop polygame vers la poésie de l’énergie désirante. A-t-elle une case départ ? La biographie, les motifs de l’origine résolvent-ils le mystère ? 

Souleymane Bachir Diagne, le philosophe en langue

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Souleymane Bachir Diagne ou l’art subtil de philosopher en traducteur Spécialiste de l’épistémologie et de l’histoire des sciences et de la philosophie islamique, le Sénégalais Souleymane Bachir Diagne est agrégé de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm où il fut l’élève de Louis Althusser et Jacques Derrida. Sous la direction du philosophe des mathématiques Jean-Toussaint Desanti, il a soutenu une thèse sur la philosophie symbolique, l’algèbre de la logique et la pensée de George Boole. Après avoir enseigné à l’université Cheikh Anta Diop au Sénégal, puis à l’université Northwestern d’Evanston, dans l’Illinois, Souleymane Bachir Diagne rejoint le département de […]